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Interview Johnny Neel
Mai 2008 par Y. Philippot-Degand

Peu après la sortie de son nouvel album, J. Neel & The Criminal Element Volume 1
(voir chroniques RTJ de mai 2008), Johnny Neel a bien voulu répondre à quelques-unes
de nos questions.

RTJ: Merci Johnny de bien vouloir répondre à quelques questions sur ton actualité.
Tu as récemment sorti un CD avec un tout nouveau groupe.
Peux-tu nous parler de ce nouveau groupe et de la façon dont il a été réuni?
 
J. Neel: Oui, Criminal Element est un projet unique dans le sens où nous avons été réunis par accident. Les autres avaient un groupe appelé Mile 8 qui s'est séparé et je les ai invités par là-dessus dans mon studio ici à Nashville; "Straight-Up Sound"; et nous en sommes arrivés au concept d'écrire des morceaux sur scène pendant le concert, puis retourner en studio et réunir
tout ça. "Jouer les grooves, et ensuite les paroles et sortir le CD", "c'est la façon complètement improvisée que j'aime de faire les choses qui les rend uniques et issues de l'âme.". 
Russell Wright, à la basse, est un jeune et fougueux instrumentiste qui apporte beaucoup d'idées au pot commun et m'en met aussi un paquet dans la tête; Curt Redding, le batteur, vif, qui donne une bonne impulsion, et j'aime la façon dont il tourne autour du tempo quand il est pris par le feeling, ce qui n'est pas une mauvaise chose; Randy Boen, le guitariste, lui c'est un genre différent de musicos et je peux jamais prévoir dans quel style il va se mettre à jouer et c'est bon. C'est un excellent chanteur et un excellent parolier qui nous apporte des concepts
venus d'ailleurs... 

RTJ: Les membres de The Criminal Element sont tous différents des membres de The Last Word. Comment peux-tu expliquer ce changement total à nos lecteurs?
 
J. Neel: Tout d'abord, quand tu parles de The Last Word, il ne s'est pas réuni depuis plus de cinq ans, ce qui est une longue période de temps entre deux groupes. Ce groupe est plus jeune avec des âges s'échelonnant de 28 à 33 ans, ce qui me fournit une fraîcheur de point de vue sur ce qui se passe actuellement et je leur donne un point de vue évolué sur ce qui se passe, ce qui me permet d'évoluer et de conserver mon dynamisme...
 
RTJ: Tu as travaillé avec The Last Word, avec W.I.N.D. et avec The Criminal Element, et à chaque fois, la composition du groupe était la même: quatre membres, une rythmique basse/batterie
et un guitariste en plus de toi-même aux claviers, et quelquefois à l'harmonica. Penses-tu avoir trouvé la formule de groupe idoine pour formuler au mieux tes idées musicales?
 
J. Neel: Je me sens vraiment très bien avec le groupe actuel tel qu'il se présente aujourd'hui. 
Le quatuor "basse, batterie, guitare, claviers", je n'y ai vraiment pas beaucoup pensé, bien que j'aime cette formule, car chacun a sa place dans l'environnement musical. Ce n'est pas une situation compliquée et les choses se passent comme elles le devraient et c'est ce qui me porte.
 
RTJ: As-tu envie de venir en Europe avec The Criminal Element, et quand ?
 
J. Neel: Mais oui mon bon monsieur, bien sûr que je le veux, et si toi ou quiconque dans ton entourage est intéressé par l'idée de monter un concert pour me faire venir avec Criminal Element, nous serions prêts à traverser les océans et vous mettre le feu en concert...
 
RTJ: Ce dernier CD est baptisé Volume 1. Est-ce que tu t'attends à un long chemin et beaucoup d'autres volumes avec ce groupe ?
 
J. Neel: Oui, nous avons démarré avec le Volume 1 et le Volume 2 est prêt pour sortir en juin, suivi par les Volume 3 & 4 ;  Volume 4 sera une jam totale avec beaucoup d'expérimentations
à la fois musicalement et mentalement avec l'aide de mère nature, "ha ha ha".
 
RTJ: Volume 1 contient des titres très variés, c'est une sorte de patchwork des musiques que tu as abordées depuis que tu enregistres, à part le blues typique. Les prochains albums vont-ils receler autant de diversité, ou seront-ils plus thématiques, et penses-tu te remettre au blues un jour?
 
J. Neel: Ah, le blues, le blues, le blues, ouais, j'ai donné là-dedans, mais je recherche quelque chose de nouveau. Je pense qu'il y a toujours du blues et des éléments du blues dans toute chose que je fasse mais c'est du funk, du jazz, et du rock & roll. Quand j'étais avec les Allman Brothers, je me sentais de temps en temps un peu enfermé là-dedans, mais j'ai apprécié les moments que j'ai passés avec eux, ça c'est sûr. Je rejouerai du blues, mais probablement pas avant un moment...
 
RTJ: Je peux me tromper, mais je n'ai pas entendu ton harmonica dans Volume 1, et les claviers y sont essentiellement réduits à ton orgue. Est-ce une question de goût personnel, est-ce que les morceaux nécessitaient cet arrangement, ou est-ce à cause de la nouvelle dynamique du groupe?
 
J. Neel: C'est un goût personnel, c'est ce qui arrive sur scène pour le concept des morceaux quand on les développe, donc si je joue de l'orgue sur scène au moment où nous écrivons le groove, je veux garder le même son au studio quand nous enregistrons. Maintenant, dans Volume 2 il y a plus de piano, donc c'est vraiment la façon dont le morceau a spontanément été créé qui guide l'arrangement sauf si je sens qu'il faut ajouter des cordes ou d'autres claviers. La raison pour laquelle je ne joue guère d'harmonica est parce qu'à la base "Je n'ai que deux mains ha, ha, ha", "et je pourrais en rajouter en overdub mais ça ne va vraiment pas avec ce style de musique"... 
  
RTJ: Les quatre membres du groupe chantent sur cet album. Est-ce que ton nouveau groupe t'a lancé un défi sur le plan vocal, et peux-tu alors parler de la difficulté de gérer quatre chanteurs potentiels?
 
J. Neel: Autrefois, quand j'opérais dans Last Word, j'étais le chanteur principal et maintenant cela me semble logique si j'ai trois chanteurs avec moi de les impliquer là-dedans. Randy Boen, le guitariste chante cette autre moitié des trucs que je ne chante pas et les deux autres membres font les choeurs pour soutenir, "Russell Wright, le bassiste et Curt Redding le batteur". Ce n'est pas réellement un défi, "il faut que tu ailles vers ce que tu sens dans tes tripes et vers ce que les gens te disent ". 
 
 "J'espère que tes lecteurs aiment ça et il y aura des éléments du vieux Johnny Neel à travers le reste de toute la musique que je ferai et bien sûr dans le reste de toute ma vie".....
 
RTJ: Toutes les interviews de RTJ finissent par ce genre de question: si tu devais finir ta vie sur une île déserte, quels pourraient être les cinq CDs que tu emmènerais ?
 
J. Neel: "Tout d'abord, si j'étais sur une île déserte, comment pourrais-je passer les CDs, ha, ha, ha, ha, à moins d'avoir avec moi un I Pod à alimentation solaire?!" (En effet, mais ce n'est pas parce qu'une île est déserte qu'elle est privée d'énergie, elle est seulement privée de population, NdR)
 
1 "Live at the Filmore" Allman Brothers
2 Taj Mahal "Box Set"
3 Beatles "Box Set"
4 Aretha Franklin "Box Set"
5 Ray Charles "Box Set", et tout ce que j'ai pu enregistrer!!!!!!!!
 
 
Venez visiter Johnny Neel & Criminal Element ici:

www.myspace.com/thecriminalelement
 
www.cdbaby.com/thecriminalelement
 
www.johnnyneel.com
 
www.cdbaby.com/johnnyneel

RTJ: Merci beaucoup, Johnny, mais je crois qu'à propos de l'organisation d'un concert pour te faire venir ici avec Criminal Element, il vaut mieux pour moi passer le message à Philippe Archambeau!